Activer le numérique pour le bien public et Réussir le numérique pour la résilience

Activer le numérique pour le bien public et réaliser le numérique pour la résilience

Les enseignements numériques des réunions du FMI et de la Banque mondiale

Au cours des dernières semaines, nous avons partagé nos points de vue sur les principales conclusions des réunions annuelles d'octobre de la Commission européenne. FMI et Banque mondiale. Quelles sont nos dernières réflexions ?

Le bilanLe thème commun des réunions du FMI et de la Banque mondiale de cette année a été le suivant résilience, couvrant :
  • les personnes
  • prospérité
  • planète
  • l'infrastructure
  • dette
  • numérique.

Quelle est la place du numérique dans les discussions sur la résilience ?

Certaines sessions étaient clairement axées sur le numérique. Mais même celles qui ne l'étaient pas avaient le numérique en toile de fond, comme nous l'avons souligné dans nos conclusions : numérique pour le soutien social (personnes, prospérité), investissement public (planète, infrastructure) et dette. La résilience pour les réponse à la crise est la préoccupation la plus immédiate de la communauté internationale.

Les discussions ont fait ressortir trois grands thèmes numériques :

  1. Le numérique au service de la gouvernancela confiance, l'inclusion et Gestion des finances publiques (GFP)
  2. Le numérique au service du bien public : infrastructure numérique et réglementation
  3. Soutien numérique: Financement des institutions financières de développement (IFD), assistance technique et automatisation.

Quels sont les obstacles au développement de la résilience ?

La fragilité est le principal obstacle qui empêche les pays de devenir résilients. Comme l'ont souligné les intervenants, la fragilité est durable, s'étend au-delà des frontières et est de nature multidimensionnelle.

Selon la Banque mondiale:

D'ici 2030, on estime que 59 % des personnes extrêmement pauvres dans le monde vivront dans des pays touchés par la fragilité, les conflits et la violence (FCV).)

Les conflits et la fragilité entraînent également une augmentation des déplacements forcés. À la mi-2022, on estimait à plus de 100 millions le nombre de personnes déplacées de force dans le monde.

L'augmentation des inégalités et de l'exclusion alimente les griefs et les perceptions d'injustice, tandis que des facteurs tels que le changement climatique, les migrations, les flux financiers illicites, l'extrémisme violent et la mauvaise gouvernance augmentent également la fragilité et la vulnérabilité aux conflits dans de nombreux pays.

Ce n'est pas pour rien qu'il existe des organisations internationales telles que la G7+ les états fragiles et la V20 les États vulnérables. Il est essentiel de s'attaquer à la fragilité pour construire des économies et des sociétés plus résilientes.

A partir de la Banque mondiale:

La "polycrise" mondiale représente une menace sans précédent pour le développement économique. Pour créer un avenir plus résilient, plus durable et plus prospère pour tous, il faut maintenant redéfinir les fondements de la croissance afin de faire face aux nouvelles menaces transnationales.

Voici quelques ressources qui illustrent cette question cruciale :

Le FMI a également publié une vidéo sur Les défis climatiques dans les États fragiles et touchés par des conflits.

Le numérique au service de la gouvernance : Comment le numérique renforce-t-il la résilience des gouvernements ?

Le numérique permet la transparence fiscale, l'élément le plus important pour l'économie de marché. confiance cercle vertueux.

Le cercle vertueux de la GFP

Les solutions numériques améliorent également l'efficience et l'efficacité et réduisent la corruption. La conception d'une prestation de services efficace pour une croissance équitable encourage également le respect des obligations fiscales, ce qui a pour effet d'augmenter les rentrées de fonds. Enfin, en permettant une utilisation plus efficace des ressources financières, on crée une marge de manœuvre budgétaire, on favorise la résilience budgétaire et on a un impact direct sur les citoyens.

En bref, les finances publiques numériques (étendues aux domaines GovTech associés) sont un élément clé du puzzle de la résilience. Pour en savoir plus, regardez l'enregistrement de la session "Transformer les finances publiques grâce aux GovTech" :

Il est important de noter que nous savons que le fait d'avoir des les données numériques et savoir les interpréter (maîtrise des données) permet de prendre des décisions fondées sur des données probantes, ce qui, à son tour, renforce la transparence, la responsabilité et la confiance. Au fil du temps, nous avons constaté le passage de systèmes d'enregistrement et d'engagement à ces systèmes d'appui à l'intelligence.

Les systèmes d'enregistrement numériques permettent également des innovations, telles que La blockchain au service de la gouvernance de la masse salariale. Les systèmes de confiance encouragent l'appropriation du développement par les pays :

  • transparence et responsabilité
  • la volonté des donateurs d'apporter un soutien budgétaire direct, avec des coûts de transaction moindres
  • des preuves du contexte national.

Le numérique au service du bien public : comment l'infrastructure et la réglementation numériques renforcent-elles la résilience ?

L'infrastructure numérique et les améliorations réglementaires contribuent à améliorer l'inclusion et à réduire la fracture numérique. Avec un environnement favorable en place, les gouvernements peuvent démontrer les avantages du numérique intelligent pour tous, augmentant ainsi les résultats positifs pour les citoyens.

Il est important de reconnaître que l'infrastructure numérique et la résilience des infrastructures sont des investissements publics. Ces investissements renforcent la résilience globale des gouvernements et des citoyens.

L'infrastructure numérique soutient :

  • éducation et santé résultats de l'investissement social
  • Création d'emplois dans le cadre de la quatrième révolution industrielle
  • réduction des coûts pour les gouvernements, les entreprises et les citoyens

Soutien numérique : Les IFD et le numérique : Les IFD sont-elles en train de manger leur propre nourriture numérique ?

Malgré des journées de discussion et de débat, les réunions annuelles nous ont laissé quelques questions clés.

Comment le FMI et la Banque mondiale pourront-ils accélérer la prise de décision sans intégrer les systèmes d'enregistrement aux systèmes d'information ?

C'est une chose de simplifier les processus, comme l'a annoncé le président de la Banque mondiale Ajay Banga, mais est-ce suffisant de la part des institutions de Bretton Woods qui financent les GovTech ? Le FMI et la Banque mondiale vont-ils se transformer numériquement, et qu'est-ce que cette transformation pourrait débloquer ?

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